Après un baccalauréat littéraire, un diplôme de fin d’étude au Conservatoire de Limoges, une Licence de psychologie et un Master en communication, Charlotte Levy-Frébault a travaillé 4 ans au sein du bureau de presse Drôles de Dames qui gérait, entre autres, les relations presse et la promotion télévisuelle des artistes du label ULM/Universal. Elle est, par la suite, devenue l’attachée de presse de l’Institut du Monde Arabe pendant près d’un an. Puis Charlotte est arrivée chez BETC en aout 2008 en tant qu’Attachée Relations Presse et est devenue Responsable des Relations presse en 2010. Elle est arrivée en charge des relations presse pour la France et a développé par la suite la communication interne de l’agence. Elle est nommée directrice des Relations presse en 2015 puis directrice de la communication en 2016. Elle gère aujourd’hui la stratégie de communication de la marque BETC et manage une équipe de 6 personnes.
influences
questionnaire
1. What was your very first job? What does it feels like to look back at it?
Je travaillais dans un bureau de presse et j’étais chargée de promotion télévisuelle pour les artistes du label ULM/Universal. C’était une toute petite agence, j’ai vraiment appris le métier d’attaché de presse là bas.
2. Please describe, in your own words, what your current job is and what work it entails.
Je suis directrice de la communication de BETC, je gère donc la communication de la marque BETC avec tout ce que ça sous-tend.
3. How did you discover that the creative world was right for you? Was there a time in your life that you credit to this discovery? Which train of events did bring you to where you are today?
J’ai fait 13 ans de conservatoire en piano et chant lyrique. Mon père est médecin mais il est également pianiste de jazz et bassoniste. Donc j’ai toujours évolué dans un milieu culturel (et médical, paradoxe intéressant !). Chanter le requiem de Mozart en tant que soliste à 17 ans au Grand Théâtre de Limoges fut un des moments les plus forts de ma vie. La photo était très importante pour moi à l’époque aussi puisque c’était la grande époque des top models, c’est comme ça que j’ai découvert Peter Lindbergh, Dominique Issermann, Ellen Von Unwerth, Patrick Demarchelier, Richard Avedon… Le choc de la peinture est venu plus tard, devant un auto-portrait de Bacon. Quant au cinéma, j’ai eu de mémoire 2 chocs : un esthétique dans les Prédateurs, le stylisme de Deneuve est dément et un autre choc sur le story telling et la photo avec Elephant man. C’est surtout 1 rencontre qui m’a amené où je suis ici : Stéphane Xiberras, le Président de BETC Paris. C’est lui qui m’a recruté il y a près de 10 ans et qui continue de me faire confiance aujourd’hui. Je suis très chanceuse.
4. In your constantly growing and expanding industry, how and where do you usually find inspiration to keep your work fresh, innovative and relevant?
Je suis partie à New York en janvier, voilà un exemple de ce qui peut être inspirant pour moi: les voyages, l’architecture, rester au MoMA pendant des heures… rencontrer de nouvelles personnes avec une culture différente, qui viennent d’horizons professionnels très variés etc…ça aide à se nourrir, se reconnecter et voir les choses sous un nouveau prisme.
5. If you had to pick one piece of work or project that you are most proud of, especially for the creative work and innovation it required rather than its recognition or industry success, what would it be?
Je pense à 2 choses : la création d’une soirée interne de noel pour BETC : La soirée Mad Men. On a produit un magasine totalement créé par les BETCiens (l’écriture des articles, les pages modes, les fausses pub etc…) ça a été un moment fort pour l’agence car on a vécu une journée entière comme si on était dans la série. Tout le monde a joué le jeu. Je pense aussi à 2 éditions de « BETC Live » qu’on a fait : il y a énormément de gens de talents divers et variés dans cette agence. L’idée était là de mettre en lumière certains BETCiens d’une manière différente, par le prisme de la musique. Il y a 6 groupes qui ont joué sur scène à chaque fois, on avait transformé le Passage du désir, le RDC de notre ancienne adresse, en vraie salle de concert, c’était incroyable.